5 façons de réduire notre utilisation de plastique - Glouton
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Catherine Lefebvre, nutritionniste

5 façons de réduire notre utilisation de plastique

4 min de lecture

Récemment, j’ai regardé le documentaire A Plastic Ocean. Je n’ai pas été surprise de voir à quel point le plastique, qui est partout dans nos vies, se retrouve aussi partout dans la vie des autres espèces. Mais, cela m’a donné envie de faire ma part et de réduire davantage mon utilisation de plastique. Voici quelques idées pour y parvenir.

1. Éviter l’eau embouteillée

En fait, il est déjà très avantageux pour la santé globale d’éviter de boire des boissons sucrées, souvent vendues dans des bouteilles en plastique. En ce qui a trait à l’eau, nous avons l’immense privilège d’avoir accès à de l’eau potable. Pourquoi payer des multinationales, comme Pepsico (Aquafina) et Coca-Cola (Dasani), pour une boisson qui est déjà disponible gratuitement? Cela prend parfois un peu de planification, soit de toujours avoir sa propre bouteille avec soi, mais c’est certainement faisable. De plus, ça nous encourage à boire de l’eau plus régulièrement.

2. Réutiliser des pots de verre

Au lieu d’accumuler les plats de plastique de style Tupperware, pourquoi ne pas assumer notre côté hipster et conserver nos soupes, ragoûts et curry dans des pots Mason ou autre pot de verre réutilisable? D’une part, on est tendance. Ça se prend bien. D’autre part, on évite que des perturbateurs endocriniens ne migrent dans nos aliments. Dans un article paru dans le magazine Protégez-Vous, on peut lire que les principaux facteurs qui favorisent la migration des substances comme le BPA et le DEHP vers les aliments sont le gras, le temps d’exposition et la température. Donc, plus un aliment en sachet ou en boîte de conserve est riche en gras, plus il sera susceptible de contenir une quantité élevée de contaminants libérés par son emballage. » Voilà une autre bonne raison de délaisser les aliments ultra-transformés souvent vendus en sachet ou en conserve. Dans le même ordre d’idée, il vaut mieux d’opter pour le verre ou la céramique pour cuire ou réchauffer des aliments au four à micro-ondes.

3. Éviter d’acheter en format individuel

Les formats individuels sont pratiques, certes, mais ils multiplient considérablement notre production de déchets. Pensons aux pots de yogourts et de compote individuels, aux morceaux de fromage préemballés, aux sachets individuels de craquelins ou de biscuits… Une fois de plus, avec un peu de planification, il est payant d’acheter les plus gros formats et de les portionner individuellement dans de plus petits pots Mason, par exemple.

4. Éviter d’acheter les aliments emballés de pellicule plastique

Malheureusement, trop d’épiceries vendent encore des fruits et des légumes emballés dans une barquette en styromousse couverte de pellicule plastique, sous prétexte que cela permet de mieux les conserver. Ceux-ci sont souvent vendus au rabais, puisqu’ils sont trop mûrs ou parfois légèrement abimés. Évidemment, je lève mon chapeau aux épiciers qui vendent leurs fruits et légumes moches à moindre coût. Mais je pense que nous devrions tous leur demander au moins une fois d’éviter de les couvrir de plastique. Au rayon de la boucherie et de la poissonnerie par contre, il est plus difficile d’éviter ce type d’emballage. Gardons espoir que des pellicules compostables ou biodégradables verront le jour sous peu, comme ce sac en plastique fait à partir de carapace de crevettes, conçu par deux étudiantes à l’École polytechnique de Montréal

5. Opter pour le vrac

Heureusement, il existe de plus en plus d’épiceries qui élargissent leur offre d’aliments vendus en vrac. De cette façon, on peut apporter nos propres pots de verre pour acheter des produits habituellement emballés de matière pas forcément recyclable, comme des légumineuses, des noix, des pâtes alimentaires, des céréales… La chaîne d’épicerie Rachelle-Béry par exemple, offre aussi des Écopots en deux formats, de manière à acheter ce dont on a besoin seulement. Une autre bonne façon d’éviter le gaspillage alimentaire.

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Catherine Lefebvre

Nutritionniste, conférencière, auteure de Sucre, vérités et conséquences, ainsi que des livres de recettes Choux et Les Carnivores infidèles, elle s'intéresse particulièrement aux producteurs ainsi qu'aux innovations du monde alimentaire. Photo: Cindy Boyce
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